Nous avons souhaité mettre en avant le mode de vie du backpacker (le voyageur sac à dos), qui essaie de se détacher de l’image du touriste lambda. Le backpacker se laisse porter au gré des rencontres, il n’a pas spécialement de programme, il s’éloigne des sentiers battus afin de retrouver un peu d’authenticité, et exclut presque tout confort.
Mais surtout le backpacker part avec une liste de rêves à réaliser, comme : sauter en parachute, se baigner dans une rivière, marcher dans un désert, bivouaquer dans la jungle, crier son nom au sommet d’un glacier…

Nous avons choisi comme destination l’Amérique du Sud pour tourner ce concept.
Pourquoi l’Amérique du sud ? Car c’est une destination très prisée par ces voyageurs et nous parlions la langue, ce qui était indispensable pour filmer ce projet.

Pour illustrer les «to-do list» (listes des rêves), nous avons suivi plusieurs types de personnes : des backapckers rencontrés sur la route mais également des locaux (guides, pêcheurs, poètes, propriétaires d’auberge de jeunesse…). A chaque personne interviewée, nous avons posé une question : « Quelle est votre Liste?»

Pour faire le lien entre toutes ces rencontres, nous (les auteurs) avons décidé de mettre en scène notre liste de rêves.
Dans cette liste non exhaustive, beaucoup de défis sont insolites, d’autres spectaculaires, quelques uns tirés par les cheveux, et puis il y a ceux que l’on rate, mais qui méritent d’être relatés.
Exemples de défis réussis : survoler la fin du monde, faire une fresque géante sur la façade d’un hôtel, passer en direct à la radio paraguayenne, faire l’ascension d’un volcan encore en activité…
Un exemple de défi raté : nous avons voulu rencontrer le président uruguayen José Mujica car « Trinquer avec un président » était sur notre liste. Un défi que nous avons raté car nous ne pouvions rester plus d’une semaine à Montevidéo et ça ne coïncidait pas avec l’emploi du temps du président. Malgré tout nous avons eu une réponse très positive du vice-président d’Uruguay (annexe…)
Ces défis nous ont permis de dynamiser la réalisation, de mettre en exergue des lieux, des savoir-faire locaux ; et cela a permis d’apporter une touche amusante et décalée au documentaire.

Notre documentaire se veut aussi créatif et animé, nous y avons apporté beaucoup d’éléments graphiques : animations, plans de carnets de dessins, portraits des interviewés, croquis explicatifs... Tous ces éléments ont été réalisés par l’un des auteurs, Clément Delaby, graphiste indépendant de métier.